© Quimbé – 2015

Biographie

Ancien éducateur, Michaël MOSLONKA est auteur de nouvelles et de romans. Il écrit aussi bien pour les enfants que pour les adultes – et inversement.

Il a déjà exploré, comme genres littéraires : le conte, le polar contemporain, le polar historique, le roman policier, le roman noir, le fantastique, le sentimental, la SF et l’héroïc fantasy.

Il est l’auteur également de quelques articles et poèmes…

D’où vient-il ?

Michaël MOSLONKA est né dans une petite ville minière du Pas-de-Calais. Très tôt il a suivi les pas de son père entre les pages des bandes-dessinées que ce dernier lisait. Qui se souvient encore des Rodéo, Yuma, Mister No et autres Martin Mystère ? Les pages de ces livres se feuillettent encore dans la mémoire de Michaël Moslonka pour se mêler à son imaginaire.

Ensuite son imagination s’émancipe pour s’intéresser à l’univers Marvel et aux supers-héros qui le peuplent. Dans le même temps, il se plonge au cœur des bibliothèques colorées de rose, de vert, de bleu et lit tout ce qui lui tombe sous les yeux avec une préférence pour les aventures des Six Compagnons. Des aventures dont il s’inspirera pour son vrai premier roman : une histoire écrite au collège sur les pages d’un cahier de brouillon grâce à un professeur de français inspiré par son métier et sa discipline enseignée.

Le temps passe, l’adolescence avale l’écriture mais pas le plaisir de lire. Le fantastique s’empare alors de son imaginaire en l’incarnation de Stephen King. En lisant Christine puis Ça Michaël Moslonka se déclame à lui-même : « Je veux écrire des histoires comme lui ! »

Folle prétention, mais son choix est fait : il écrira. Quelques histoires naissent puis s’évaporent.

La vie d’adulte, ses contraintes et ses impératifs rattrapent ses rêves et le plongent dans le tourbillon de la réalité où sa dureté et ses incertitudes l’envoient se réfugier entre les bras de Dame Poésie. Ses maux poétiques donneront ensuite naissance à des nouvelles, toutes aussi noires les unes que les autres où le fantastique se marie au mal-être intérieur de leur auteur. Michaël Moslonka navigue alors sur les eaux sombres et sentimentales du romantisme. De cette période tumultueuse naîtra Le Masque de l’Archange.

Ensuite quelques écrits perdurent puis s’étiolent pour finir par disparaître à l’insu de l’auteur lui-même qui ne se rendra compte de cette « fin » que bien des années plus tard. Pour autant dans les méandres de ses névroses intérieures, des histoires se tissent, mais dédaignent le papier pour une raison inconnue.

Néanmoins, il compense cette absence sur le papier par les parties de jeu de rôle aussi bien en tant que joueur que maître du jeu. C’est durant cette période qu’il comprend l’importance des personnages sur le déroulement d’une histoire. Importance qui le suivra, par la suite, dans tous ses écrits de fiction.

La rencontre d’une fée sur les bancs d’études tardives sonnera la renaissance du Masque de l’Archange, qui sorti du tiroir de l’oubli, tentera sa chance auprès d’un éditeur.

Naîtra alors, ensuite, l’histoire du petit Elvis, cet Enfant du Placard partit botter les fesses de la Méchante Sorcière de l’est de la Rue du Masque. Un premier roman jeunesse qui donnera à Michaël Moslonka l’envie, bien plus tard, de retourner explorer ce genre qu’il affectionne tout particulièrement.

La fée finira par s’envoler. Michaël Moslonka, lui, ne s’envolera pas. Il reste les pieds sur terre, la tête dans les nuages et les doigts pianotant son clavier d’ordinateur ou se lovant autour de son stylo plume. Car le rêve d’écriture est devenu verbe, est devenu mot. Est devenu acte. Réel.

Inspiré par le cinéma, par la musique, par la bande-dessinée, par la vie, par les gens et par tout ce qui l’entoure, alors âgé d’environ 29 ans, il écrit enfin ses histoires !

Quelques dates clefs

Les prémices…

En 1997, dans l’univers tourmenté de la poésie, il obtient, sous le pseudonyme de R.A. LOGAN, un diplôme d’Honneur pour le prix Henri CAUDRON (Catégorie Poésie Libérée). Diplôme décerné par les ROSATI pour le poème « Sang Timents ».

En 1998 : Premières publications – toujours le pseudonyme de R.A. LOGAN. Deux poèmes – Danse dans les cieux et Chat, me regarde – et une nouvelle – Flammes de l’enfer.

2004 : Premier roman publié – Le masque de l’archange – et première nouvelle publiée, le tout sous son vrai nom (Le long du Canal). En effet, il n’est pas évident d’être reconnu avec un pseudo !

Juillet 2006: Sa nouvelle l’Apôtre du Saigneur remporte le 2e Prix du concours Sable Noir organisé par Télécable Sat, Jimmy, J’ai Lu, et Ciné cinéma Frisson.

… et c’est parti !

La même année, il publie son premier roman jeunesse – L’Enfant du Placard et la Méchante Sorcière de l’Est de la Rue du Masque (éditions Saint-Martin) et entame une belle collaboration amicale avec Nicolas et Valéry Coquant qui, sans s’en rendre compte, lui donneront son identité d’auteur.

De janvier 2006 à avril 2007, il signe trimestriellement l’édito du webzine Reflets d’Ombres, un fanzine diffusé sur le net par Le Bris Dominique et Le Sombre Héros.

En avril 2008, il rejoint Marie Laporte et son équipe rédactionnelle du fanzine québécois Nocturne, le fanzine culte pour assurer la distribution en Europe. Cette agréable aventure transatlantique durera jusqu’en juillet 2010.

Novembre 2009 : Lui qui s’est plongé, une éternité plus tôt, dans la BD Lanfeust, avec délectation voit l’une de ses nouvelles – L’auberge de la discorde – publiée dans la revue Lanfeust Mag. Un bonheur ! Une forme de concrétisation ! C’est la première fois qu’il est payé pour une nouvelle – la photocopie du chèque est toujours encadrée, à ce jour, dans son bureau. Une forme de concrétisation à plusieurs titres, car cette nouvelle est directement inspirée d’une histoire écrite quand il était en Seconde. De plus, elle ouvrira sur un roman – à ce jour encore non édité –, Destinaë, Le jour où les dieux descendront sur Terre, témoin de ses nombreuses parties de jeu de rôle.

2010 : Entrée dans l’univers du polar avec À minuit, les chiens cessent d’aboyer (éditions du Riffle) et début d’une longue collaboration amicale et éditoriale avec Richard Albisser qui lui a tout appris.

D’août 2010 à décembre 2016, M.M. s’occupe du blog Riffle Noir, un blog consacré à la collection de romans policiers des éditions du Riffle avec qui il travaille, en plus, comme commercial et programmateur de dédicaces.

En janvier 2011, il commence les ateliers d’écriture avec les établissements scolaires ou spécialisés de sa région. Michaël MOSLONKA ne le sait pas encore, mais il est en train de poser les bases de sa future activité littéraire à plein temps…

Et c’est en juin 2013 que née MM. Faiseur d’histoires. Une activité d’écrivain public, de biographe, d’aide à l’écriture romancée aux particuliers et d’animation d’ateliers d’écriture.

Dès lors, M.M. fait écrire les enfants et les adolescents des établissements scolaires (écoles primaires, collèges, lycées) et spécialisés. Il intervient aussi auprès des publics des associations, des centres sociaux culturels et des médiathèques ; ainsi qu’auprès des patients de centres hospitaliers et des détenus en maisons d’arrêt ou centres pénitentiaires. Ensemble, ils écrivent des histoires en lien avec les projets des enseignants, des éducateurs ou des équipes d’animation.

En 2017 et 2018, grâce au romancier Gaylord Kemp, il revient à une littérature qui lui est chère : la littérature jeunesse. Ceci avec deux titres : Carlton Heston, Les chiffons du profit (Aconitum/LBS) et Ali et les bras cassés (Polar en Nord Junior).

En 2022, en parallèle de ses ateliers d’écriture, il entre en faculté de médecine où il donne des cours d’Expression écrite et où il apprend, entre autres, à ses étudiant.e.s qu’« écrire, c’est ré-écrire ».

Jusqu’en 2023, il s’investira auprès de différents auteurs ou éditeurs, comme attaché de presse ou programmateur de dédicaces. Depuis l’époque des éditions du Riffle, il aura eu la chance de collaborer avec : les éditions Fleur Sauvage, L’Atelier Mosésu, LBS, Même pas peur éditions et Faute de frappe.

À présent, il ne s’occupe plus que de sa propre carrière de romancier, en ayant pour seules limites que son inspiration et son envie de raconter des histoires.

« La recherche du mot précis, du rythme parfait, de l’image enjouée
ou de l’analogie capable de transporter la plus subtile des émotions me laissait pantelant,
en proie aux affres les plus pénibles de la création.
Au bout de dix mois standard, je mis un terme à ce labeur d’enfer, sacrifiant à l’aphorisme selon lequel on ne finit pas un livre ou un poème, on l’abandonne purement et simplement. »

Martin Silenus (Les Cantos d’Hypérion – Dan SIMMONS)

© François Cappeliez